LE MYTHE DE PROMETHEE
- Par prometheas
- Le 31/08/2017
Prométhée était un bienfaiteur pour les hommes. Athéna lui enseigna les arts (architecture, médecine, astronomie, ...). Riche de cet enseignement, le titan enseigna à son tour tout ce qu'il avait appris aux hommes. Après la connaissance des arts, Prométhée vola du feu à Zeus et le donna aux hommes, afin qu'ils se réchauffent, qu'ils cuisent leurs aliments, qu'ils s'éclairent et forgent le métal.
Résumé du mythe de Prométhée :
Missionné par Zeus, lors de la création du monde, de distribuer les qualités et les dons physiques aux êtres vivants, Épiméthée oublie de donner la moindre petite qualité aux hommes, qui se retrouvent donc nus et sans défense.
Son frère Prométhée avait créé les hommes à partir d’argile. Épiméthée a beau s’excuser, Prométhée se refuse à voir ainsi sa création privée du moindre petit attribut pour lui permettre de survivre dans ce monde hostile.
Pour sauver les hommes , Prométhée se voit donc contraint d’intervenir. D’abord, il fait en sorte que les hommes puissent tenir debout sur leurs deux jambes et leur donne un corps à l’image de celui des Dieux. Mais, Prométhée le sait, cela ne suffira malheureusement pas à leur donner une chance de survie. Avec la complicité d’Athéna, il pénètre donc secrètement dans l’Olympe et va y dérober une étincelle du feu sacré qu’il emporte avec lui, cachée dans une tige de férule.
Quand il donne le feu aux hommes, ceux-ci peuvent enfin abandonner leur vie primitive…Prométhée profite également de son séjour sur Terre pour enseigner à l’humanité les mystères de la métallurgie et de l’agriculture.
Zeus, le maître de l’Olympe se plaisait à voir les hommes vivre une vie bestiale, cela affirmait sa supériorité sur tout être vivant. Mais le mal est fait, aucun retour en arrière n’est possible: on ne peut retirer à quelqu’un la connaissance qu’il a acquise!Zeus décide alors de se venger.....
D’abord, il va nuire aux Humains. Ensuite, il s’occupera de Prométhée…
Il demande tout d’abord à Héphaïstos de façonner une femme parfaite, « parée de tous les dons », à qui il donne le nom de Pandore (en grec ancien Pandốra, « le présent de tous ») . Cette femme aura une superbe apparence, mais elle sera dotée par Héphaïstos, à la demande de Zeus, « d’un caractère perfide de chien, d’un esprit formé à l’art de la dissimulation, du mensonge, et de la séduction ».
Cette femme fatale, Zeus l’offre à Épiméthée, ainsi qu’une mystérieuse jarre qui, ordonne-t-il, ne devra jamais être ouverte. Prométhée, pressentant un piège, presse son frère de refuser ce présent. Mais, aveuglé par la beauté de la jeune femme, Épiméthée n’écoute pas son frère et épouse Pandore.
Poussée par la curiosité, Pandore ne peut s’empêcher d’ouvrir la jarre interdite. Se faisant, elle libère tous les maux de la Terre sur l’humanité.
Consciente de la terrible erreur qu’elle vient de commettre, elle referme rapidement le couvercle. Seule l’Espérance, au fond de la jarre, n’a pas le temps de s’échapper et reste à jamais prisonnière… Zeus voulait se venger des hommes et mit donc en place un stratagème pour libérer tous les maux sur la terre. Guerre, maladie, vieillesse, passion, orgueil,… sont autant de maux qu’il entrepose dans la boîte de Pandore. Mais, parmi ceux-ci, on trouve également l’espérance, ce qui semble assez étrange. En réalité, il s’agit d’une mauvaise traduction des textes grecs. Le mot utilisé par Hésiode est elpís, qui peut se traduire littéralement par « l’attente ». Pour des raisons certainement poétiques, on préféra traduire ce mot par « l’espérance », ce qui déforma totalement le sens premier. En effet, contrairement à ce que l’on peut croire, c’est une très bonne chose que cette « attente » soit restée au fond de la boîte de Pandore: ainsi, les hommes souffriront de nombreux maux, mais n’auront pas à subir la crainte perpétuelle des maux à venir.
Zeus a ainsi obtenu vengeance, l’humanité va souffrir! Mais il ne sera entièrement satisfait que le jour où Prométhée paiera personnellement pour ses affronts. C’est ainsi qu’il lui inflige une sanction d’une sévérité exemplaire: il fait enchaîner le malheureux à une montagne du Caucase et fait en sorte qu’un aigle gigantesque vienne chaque jour lui dévorer le foie. Son foie se régénèrant chaque nuit, et la souffrance de Prométhée devient ainsi infinie… Dans sa grande mansuétude, Zeus le condamne à « seulement » trente mille années de supplice.
Trente ans plus tard, Hercule, de passage dans les environs, aperçoit l’aigle au loin, bande son arc, tire. L’aigle s’écroule. Zeus avait juré que Prométhée devait rester attaché aux montagnes du Caucase. La mort de l’aigle n’y change rien. Pour contourner la volonté de son bourreau, le malin Prométhée a alors une idée de génie: porter, toute sa vie durant, une bague de fer contenant un morceau de pierre du Caucase. Ainsi, il reste bien lié au Caucase et la volonté de Zeus est respectée!